La chirurgie réfractive est une option pour corriger certains troubles visuels, tels que la myopie, l'hypermétropie et l'astigmatisme. Cependant, il est important de noter que l'admissibilité à la chirurgie réfractive dépend de divers facteurs, notamment l'âge, la stabilité de la correction visuelle et la santé oculaire globale.
Le bilan préopératoire est la première étape pour confirmer la chirurgie. L’orthoptiste joue un rôle important dans cette consultation pré-opératoire en effectuant au côté de l’ophtalmologiste le bilan clinique et les examens complémentaires pour déceler tous les risques et les contre-indications pathologiques.
Le bilan est composé de 3 parties : les examens, l’analyse et l’interprétation des examens et enfin la décision avec le chirurgien. Pour ne pas altérer les résultats, il ne faut pas porter de lentilles souples 4 jours pleins minimums et de lentilles rigides 4 semaines avant le rendez-vous de la consultation.
Les examens ne sont pas douloureux. Ils permettent d'éliminer les pathologies contre-indiquant la chirurgie, d'identifier les sujets à risque de complications, de choisir la meilleure technique chirurgicale en fonction de votre mode de vie et de votre profession, donner tous les renseignements nécessaires pour la chirurgie.
*RÉCUSÉ OU NON ÉLIGIBLE
Environ 20% des patients ne pourront pas être opérés pour différentes raisons comme une maladie oculaire évolutive ou toute autre anomalie oculaire décelée au cours du bilan préopératoire.
**STAFF
Certains dossiers de chirurgie réfractive sont examinés et présentés au cours d’une réunion entre ophtalmologues afin de valider de manière collégiale les indications opératoires.
Il faudra arrêter de porter vos lentilles de contact une semaine pour les lentilles souples et 4 semaines pour les lentilles rigides avant votre intervention.
Il est préférable d’acheter les médicaments avant l’opération pour ne plus s’en préoccuper le jour J.
Il faudra retirer les extensions de cils.
Une douche à la Bétadine est préconisée la veille de l’opération.
Vous resterez 15 minutes dans votre salle de repos avant de pouvoir repartir.
Pour rentrer, vous devez être impérativement accompagné, car vous ne pourrez pas conduire.
Vous ressentirez une gêne inconfortable pendant 3 heures pour le LASIK, et 3 jours pour la PKR avec des larmoiements, des douleurs modérées, des difficultés à ouvrir les yeux et une vision floue temporaire.
Malgré toutes les précautions, des complications opératoires ou post-opératoires peuvent survenir, mais elles sont le plus souvent bénignes.
Au cours de la cicatrisation pour un LASIK, des cellules épithéliales de la surface de la cornée peuvent proliférer entre le capot et la cornée traitée par le laser. Une réintervention permet de nettoyer l’interface et éventuellement de suturer le volet pour éviter la récidive.
L’inflammation de l’interface cornéenne survient suite à un LASIK, elle est due à une hypersensibilité retardée aux composants des larmes artificielles ou de la flore microbienne de l’œil et non à une infection. Dans les formes bénignes, une sensation de voile limite la qualité de vision. Pour soulager l’inflammation, un traitement par instillation de collyres de corticoïdes est prescrit pendant 2 semaines.
Pour toute chirurgie, le risque infectieux est présent. Il est un peu plus important pour la PKR en raison du port de lentilles pansements les 3 premiers jours pour minimiser la douleur post-opératoire.
Le ptosis est une chute de la paupière sur l’œil opéré. La paupière reprend sa place en quelques mois. En cas de persistance gênante après un an, une intervention chirurgicale peut être envisagée.
Il est donc important de respecter les consignes préventives suite à votre opération et venir aux rendez-vous post-opératoires, de contacter votre chirurgien si vous êtes malade ou si vous avez une infection, d’arrêter le port des lentilles 7 jours avant l’intervention, de ne pas se maquiller le jour de l’opération et durant 15 jours, de ne pas se baigner à la piscine, au sauna, au hammam et dans le jacuzzi pendant 2 semaines.